Nouvelle publication : “ Collecte et inactivation de particules d’aérosol chargées de virus dans un précipitateur électrostatique en fonction de la taille aérodynamique ”
Par : Lan Wang, José Morán, Bernard A. Olson, My Yang, Christopher J. Hogan Jr., Montserrat Torremorell
Cette publication scientifique est le résultat d’une collaboration avec le département d’ingénierie mécanique (groupe dirigé par prof. Chris Hogan) et le département de médecine vétérinaire (groupe dirigé par prof. Montserrat Torremorell) de l’université du Minnesota, aux États-Unis. Nos travaux ont été publiés dans la revue : Environmental Science & Technology.
Resumé
Les précipitateurs électrostatiques (ESP) peuvent permettre une collecte efficace des particules avec une perte de charge minimale dans les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. Cependant, les études sur la collecte et l’inactivation des agents pathogènes dans les ESP à des débits moyens ou élevés sont limitées. Ici, un ESP à plaque métallique à un étage fonctionnant à des débits de 51 et 85 m3 h-1 a été utilisé pour étudier l’élimination des particules d’aérosol chargées de virus pour trois virus aéroportés différents : (1) le coronavirus bovin (BCoV), (2) le virus de la grippe A (IAV), et (3) le virus reproducteur et respiratoire porcin (PRRSV). Des mesures de l’efficacité de la collecte, résolues en fonction de la taille, ont été obtenues en utilisant des impacteurs en cascade Andersen (ACI) prélevés en amont et en aval de l’ESP. Toutes les mesures ont été analysées sur la base de trois méthodes distinctes mais complémentaires : (1) la fluorimétrie pour évaluer la collecte physique, (2) la RT-qPCR pour évaluer les concentrations d’ARN viral et (3) le titrage du virus pour évaluer la viabilité du virus. En général, les réductions logarithmiques obtenues par titrage du virus étaient les plus élevées, suivies de celles obtenues par RT-qPCR et, en dernier lieu, par fluorimétrie, ce qui suggère qu’une partie du virus peut être potentiellement inactivée en vol dans l’ESP. Une vitesse effective de migration (dépôt) allant de 3,10 à 10,05 cm/s a également été déterminée à l’aide des mesures résolues dans l’espace de la collecte de virus sur les plaques ESP.
En savoir plus (en anglais) : https://doi.org/10.1021/acs.est.4c03820